Le stress

10 May 2016
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La vie quotidienne fait en sorte que nous vivons des situations stressantes, si bien que celui-ci nous apparaît comme étant normal. Se lever en retard, conduire dans le trafic, les échéances à respecter au travail, des horaires chargés, des examens, des exposés oraux sont quelques exemples de situations que le quotidien peut amener à vivre.

Ces tensions amenées par des situations que l’on vit sont l’une des trois différentes sources de stress ; il y a aussi le stress physique et le stress biochimique.

Le stress physique est par exemple : un accident d’auto, un placage contre la bande au hockey, une blessure occasionnée par le surmenage, des conditions environnementales extrêmes, un manque de sommeil, d’eau ou de nourriture.

Les agressions chimiques concernent les toxines, les allergènes (incluant certains aliments), les polluants et autres produits chimiques.

Le corps humain de la personne exposée à une situation stressante, qu’elle soit émotive, biochimique ou physique, répond toujours de la même façon. Le système nerveux sympathique, aussi appelé le système de lutte ou de fuite, met en branle une myriade de réactions biochimiques nous permettant de… lutter ou de fuir. Le rythme cardiaque et la respiration s’accélèrent, la pression sanguine augmente et une quantité d’adrénaline est relâchée pour une action immédiate.

Lorsque la situation est passée, le système parasympathique, aussi appelé repos et digestion, reprend du service. La pression sanguine diminue, la respiration et le rythme cardiaque ralentissent, le corps se calme.

L’exemple s’applique parfaitement aux animaux : après avoir fuit un prédateur, le retour à l’état normal s’effectue de lui-même. La situation est un peu différente chez l’humain.

Les sources de stress sont souvent multiples et peuvent durer des jours, des mois, voire des années. Dans ce cas, le système sympathique reste engagé trop souvent et trop longtemps. Le système parasympathique quant à lui perd de sa puissance. Il s’en suit généralement une escalade du stress : le corps essaie de s’adapter de différentes façons. Par exemple, un rapport important à remettre à la fin de chaque mois peut entraîner de l’insomnie, des maux de cou ou de dos, une perte d’appétit etc. Une mauvaise alimentation peut amener le gros intestin à devenir poreux, augmenter l’inflammation systémique et entraîner une fatigue mentale.

L’anticipation de situations stressantes futures ainsi que le souvenir d’un stress du passé sont suffisants pour déclencher le système nerveux sympathique !

Heureusement, il existe des solutions afin de réduire les sources de tensions. Une alimentation saine et biologique avec peu d’aliments transformés, l’activité physique, la méditation sont quelques exemples. Le stress fait partie de la vie. Identifier les sources de stress et les éliminer lorsque c’est possible permet aussi au corps de mieux répondre lorsque des situations agressantes sont inévitables.

 

Dispenza, J. Evolve your brain, Health Communications, Inc. 2007

Kharrazian, D. Why isn’t my brain working? Elephant Press LP, 2013

Sapolsky, R. Why zebras don’t get ulcers, St Martin’s Press, 2004

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