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Le retour du froid vous affectent peut-être plus que vous ne le croyez. Qui dit départ du soleil, dit également incapacité de synthétiser une vitamine primordiale à une bonne santé, soit la vitamine D. C’est effectivement le contact entre la peau sans protection solaire avec les rayons UVB du soleil qui nous confère 80% à 90%[1] de notre apport nécessaire en vitamine D.
Lorsqu’ils entrent en contacte avec la peau, les rayons du soleil transforment le cholestérol en une hormone nommée cholécalciférol qui est par la suite envoyée au foie avec la vitamine D ingérée par l’alimentation. Une première conversion y est alors faite pour être ensuite acheminé aux reins qui finalisent les transformations et créent la forme utilisable de la vitamine D, soit le calcitriol. Pour permettre ceci, l’exposition au soleil doit se faire par la plus grande surface de peau possible et lorsque la longueur de notre ombre est plus courte que notre hauteur[2]. Les gens avec la peau pâle doivent s’exposer au soleil 2 à 3 fois par semaine de 10 à 15 minutes[3] tandis que ceux avec la peau foncée doivent y rester de 3 à 5 fois plus longtemps et ceux classés comme obèses de 2 à 3 fois plus longtemps[4].
Le calcitriol joue un rôle clé dans plusieurs réactions biochimiques de notre corps. Son action principale est de réguler le niveau de calcium dans le sang et dans les os avec l’aide d’une hormone sécrétée par les glandes parathyroïdes, la parathormone. Pour ce faire, le calcitriol influe sur le calcium en améliorant la capacité de son absorption ainsi que celle du phosphore présent dans notre intestin, en stimulant sa réabsorption au niveau des reins et réduisant son élimination dans l’urine. Une quantité respectable de vitamine D dans l’organisme accélère donc la réparation d’une fracture, réduit le risque de fracture lors de chute, réduit le risque de développer de l’ostéoporose en plus de permettre une contraction et un relâchement musculaire efficaces.
Cette hormone a également un effet surprenant sur l’immunité. Plusieurs études[5][6] ont démontré la corrélation entre une carence en vitamine D et l’augmentation significative du risque de développer des maladies auto-immunes, des troubles cardiovasculaires, des infections et des troubles cognitifs et démentiels. La vitamine D inhibe également la prolifération des cellules cancéreuses de la prostate[7] et augmente les chances de survie des personnes atteintes du cancer du côlon et du sein[8]. Toutes ces conditions sont toutefois toutes issus d’un processus inflammatoire établi. L’effet de la vitamine soleil sur ceux-ci peut donc, entre autre, s’expliquer par le fait qu’elle diminue la quantité d’agents inflammatoires présents dans notre corps comme les interleukines-6, les cytokines et les protéines C-réactives[9]. Par l’amélioration du système immunitaire, la vitamine soleil réduit alors de manière considérable le risque de développer un rhume ou une grippe.
La synthèse de vitamine D via les rayons solaires est malheureusement impossible de octobre à mars pour les gens habitant au nord du 40e parallèle[10], donc pour nous, les québécois. Durant cette période, les apports nutritionnels en vitamine D comme les poissons gras, le jaune d’œuf, le lait, les aliments enrichis de cette vitamine ne sont pas assez élevés pour combler nos besoins. Il est aussi bon de savoir que la vitamine D est emmagasinée dans les graisses et que ces réserves s’épuisent de moitié en 2 à 3 semaines[11]. Donc en moins de 2 mois après octobre, le niveau de vitamine D dans le corps est sous le niveau minimal désiré[12]. Une supplémentation en vitamine D3 liquide, quelques minutes d’exposition sous une lampe Sperti générant des rayons UVB[13] ou une escapade dans le sud est donc fondamentale et primordiale à partir d’au moins janvier. Selon Santé Canada, un apport quotidien de 800 UI[14] est adéquat. Par contre, de plus en plus de chercheurs s’entendent pour dire qu’une dose quotidienne de 5000 UI serait nécessaire pour augmenter sa quantité dans le sang[15].
Une supplémentation en vitamine D3 en combinaison à un traitement ostéopathique assurera donc un apport quotidien suffisant et un fonctionnement idéal des organes nécessaire à sa synthèse. Ceci vous permettra ainsi de vivre un hiver en santé.
GD