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L’Halloween étant déjà derrière nous, les petits, et sûrement les grands aussi, dégusteront dans les prochaines semaines leur récolte de friandises. Cependant, le sucre, une des substances les plus néfastes pour l’organisme, ne s’arrête pas aux sucres raffinés et aux bonbons…
Sucrose, fructose, lactose, dextrose, sirop de maïs, sirop d’érable, miel, concentré de jus de fruits sont tous des synonymes pour désigner le sucre. On les classe généralement dans la famille des hydrates de carbone. Le pain, les pâtes, le riz, les pâtisseries et tous les aliments féculents comme la pomme de terre contiennent aussi beaucoup d’hydrates de carbone.
En les consommant, le corps dégrade les hydrates de carbone en sucre simple ce qui pousse le pancréas à produire de l’insuline afin de sortir le sucre de la circulation sanguine, l’introduire dans les cellules de l’organisme à l’aide de chrome, le convertir en gras et le stocker. Lorsque ce processus se répète continuellement, le corps peut développer une résistance à l’insuline. Trop de sucre et d’insuline circule alors dans la circulation sanguine pouvant causer de l’inflammation générale, perturber le système hormonal, dérégler certains neurotransmetteurs et même mener à un diabète de type 2.
La somnolence après les repas, une fatigue généralisée – convertir les sucres en gras demande énormément d’énergie–, une nécessité de manger du dessert à la fin du repas sont quelques signes qui peuvent être associés à une résistance à l’insuline.
À l’inverse, l’hypoglycémie se produit lorsque la glycémie descend trop bas et que le corps demande une production de cortisol afin de balancer la glycémie dans la circulation sanguine. Devenir irritable, nerveux, se sentir la tête légère entre les repas ou lorsqu’on n’a pas mangé depuis longtemps, avoir la nausée le matin et être incapable de déjeuner, avoir une baisse d’énergie en après-midi nécessitant un café ou des aliments sucrés pour remonter l’énergie peuvent être des signes d’une hypoglycémie.
La fatigue adrénale, situation dans laquelle les glandes surrénales ne produisent plus assez de cortisol, est souvent liée à l’hypoglycémie. Lorsque les deux situations sont combinées, les glandes surrénales produisent à la place de l’épinéphrine et de la norépinéphrine, ce qui place le système en mode «lutte ou fuite». Se réveiller à 3h du matin plein d’énergie ou anxieux peut en être certains résultats.
La combinaison de la résistance à l’insuline et de l’hypoglycémie est également possible, faisant monter et descendre la glycémie comme un yo-yo, pouvant entrainer ainsi le débalancement d’une foule de systèmes dans le corps.
Quel est l’impact sur le cerveau? Le sucre agit comme une drogue sur le corps et le cerveau. En plus de créer une dépendance, en consommer promeut une hausse de sérotonine et de GABA, deux neurotransmetteurs influençant notre humeur. Étant pro-inflammatoire, le sucre peut aussi en venir à altérer le bon fonctionnement des synapses du cerveau.
Le seul résultat qu’un repas devrait avoir sur nous devrait être de nous couper la faim. Une hausse d’énergie ou au contraire, une baisse d’énergie, peuvent être des indices que notre glycémie n’est pas assez stable. Un changement de l’humeur ou de l’énergie entre les repas peut être en lien avec l’hypoglycémie, et un changement de l’humeur ou de l’énergie après un repas peut être en lien avec la résistance à l’insuline. Une bonne alimentation est à la base d’une bonne stabilité glycémique. Consommer moins de sucre, moins d’aliments transformés, moins d’aliments riches en hydrates de carbone et en féculent ainsi qu’augmenter la consommation de protéines et de légumes contribuent au maintient d’une bonne santé.
Il existe un test appelé ‘’Two week test’’ élaboré par le Docteur Phillip Maffetone. Comme son nom l’indique, il se déroule sur deux semaines, et il n’est pas une diète ou un régime. Pendant ces deux semaines, la personne ne consomme aucun aliment contenant du sucre raffiné ou à haute teneur en hydrates de carbone. Cela permet d’évaluer l’évolution des signes et symptômes avant et après, et de réintroduire graduellement des hydrates de carbone dans l’alimentation, afin de déterminer quel est le niveau optimal quotidien dans l’alimentation sans que ceux-ci aient un effet néfaste sur la santé.
JCB