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L’être humain consomme du blé depuis des milliers d’années, mais c’est depuis quelques années que l’on observe une augmentation marquée des intolérances au gluten. Pourquoi?
Depuis quelques dizaines d’années, le génome du blé est maintenant modifié par l’humain et ces modifications le rendent de moins en moins compatible avec notre système. Le blé d’aujourd’hui est loin d’être celui que nos grands-parents mangeaient.
En 1950, le pédiatre hollandais Willem-Karel Dicke fut le premier à identifier une intolérance au gluten. Les gens atteints de la maladie cœliaque en ressentent instantanément les effets, mais ce n’est pas le cas de tout le monde : le gluten a comme conséquence de nous agresser, souvent sans aucun symptôme, et les personnes affectées souffrent en moyenne 13 ans avant qu’un test médical ne soit positif.
La Transglutaminase-2 (TG-2) est présent dans le tractus intestinal et la présence d’anticorps TG-2 démontre que l’organisme se défend contre le gluten dans l’intestin. Cependant, on retrouve aussi plusieurs dénominations du gluten dans l’organisme, dont les Transglutaminase-3 (TG-3), en lien avec la peau et les Transglutaminase-6 (TG-6), liés avec le cerveau, que le test classique de dépistage de la maladie cœliaque ne prend pas en considération; voilà pourquoi le gluten peut donc agresser une personne même si les tests médicaux ne révèlent rien.
Le site internet du Canadian Celiac Association mentionne :
« Les expressions « sensibilité au gluten » et « intolérance au gluten » sont utilisées de façon interchangeable. D’une certaine manière, toute personne aux prises avec la maladie cœliaque est en fait « sensible » au gluten. Toutefois, cette expression devrait être utilisée pour désigner toute personne qui peut éprouver divers symptômes lorsqu’elle consomme du gluten et se sent mieux lorsqu’elle suit un régime sans gluten, mais n’est pas atteinte de la maladie cœliaque.»
Les réactions immunitaires peuvent entrainer des conséquences au niveau de la peau, des articulations, de la glande thyroïde, mais les réactions immunitaires les plus marquées lorsqu’elles ne sont pas digestives, sont au niveau du cerveau et du système nerveux :
Fatigue après les repas, difficulté à se concentrer, avoir le cerveau dans la brume, augmentation de la perte de mémoire, chercher ses mots plus fréquemment. Même une écriture à la main qui se dégrade avec le temps sont des signes que le cerveau peut être in-flammé et la source pourrait être le gluten.
Le meilleur test possible est de retirer complètement le gluten ainsi que tous les aliments qui en contient durant 6 semaines, et de voir l’effet que cela apporte à notre organisme.
Pour plus de renseignements sur le sujet, la liste des aliments contenant du gluten, ainsi que des auteurs sur le sujet, voici quelques références;
– Association Canadienne de la maladie Cœliaque
www.celiac.ca/
– Datis Kharrazian, l’auteur du livre ‘’Why isn’t my brain working’’ :
https://drknews.com
– Jaqueline Lagacée PhD :
http://jacquelinelagace.net
JCB