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Le psoas est un long muscle que nous avons de chaque côté du bassin qui prends ses origines sur la dernière vertèbre thoracique, sur chacune des vertèbres lombaires ainsi que sur les disques intervertébraux. Le psoas vient ensuite se fusionner avec le muscle iliaque lors de son passage à l’intérieur du bassin pour finir sa course sur le côté interne du haut du fémur soit sur le petit trochanter. Il a également des liens directs et/ou indirects avec chacun des organes viscéraux et avec le diaphragme.
De nombreux mouvements sont tributaires du bon fonctionnement des psoas. Ils permettent aux hanches de fléchir, au creux lombaire d’augmenter et aux cuisses de pivoter vers l’extérieur. Le psoas est donc activé lors des mouvements de course, de marche et de pédalage. Lorsque le psoas se contracte, il fait dévier les vertèbres lombaires de son côté, mais les fait pivoter de l’autre côté. Il agit donc directement sur le tronc, la hanche et le membre inférieur.
Le psoas c’est le grand sensible du corps humain … ou un souffre-douleur; le choix du qualificatif repose sur votre niveau d’optimisme et de réalisme. Puisqu’il influence et est influencé par énormément de structures, il doit compenser pour plusieurs. Que ce soit la tension du diaphragme, la posture de son propriétaire, un accident, la santé vertébrale et nerveuse ou la biochimie d’un organe, le psoas reçoit toutes les modifications positives ou négatives de ceux-ci. Plus le psoas lui-même est en bonne santé, plus il sera capable de réagir comme un champion aux dysfonctions d’une structure liées à lui sans en influencer une autre.
Une atteinte au niveau d’un ou des psoas peut alors être autant de cause intrinsèque qu’extrinsèque et finira tôt ou tard par influencer les autres structures. Des douleurs au nerf sciatique, à l’aine, au niveau lombaire, aux genoux, à l’affaissement de l’arche du pied, aux troubles digestifs, aux hernies discales lombaires font tous partie de la longue liste des conséquences ou des causes d’un psoas en souffrance. Qu’il soit d’ailleurs coupable ou victime, un psoas en dysfonction peut autant changer votre posture que vous faire vivre des douleurs. S’il est trop fort il accentuera ses actions; s’il est trop faible, il fera tout le contraire.
Il faut donc apprendre à en prendre soin. Évidement c’est un travail de globalité. Levez-vous et marchez à toutes les heures si vous passez la majorité de votre temps assis ou penché vers l’avant. Plus vous êtes assis, plus il deviendra court et faible. Cela pourrait altérer votre posture et causer ou accentuer des problèmes fonctionnels. Si le psoas est trop court, dès qu’on lui demandera un allongement, il lui résistera en se contractant et en tirant sur toutes ses attaches, causant des inconforts ou des douleurs.
Apprenez à l’étirer et faites attention à votre posture. Les professionnels de la clinique du Centre de santé holistique Pilates & Plus sont outillés pour vous aider à atténuer vos douleurs en lien avec le psoas.