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Que faire lorsqu’on se blesse pour maximiser notre retour à la vie quotidienne le plus efficacement possible?
Ce qu’il faut savoir c’est que l’inflammation qui s’installe suite à une blessure a son intérêt d’exister. Elle est une conséquence de la dilatation des vaisseaux sanguins et lymphatiques qui permettent un apport plus important en nutriments et en oxygène pour réparer les tissus léser et de vidanger les déchets produits par la blessure.
Ce qui est dangereux, c’est lorsque l’enflure prend trop de place pour ce que la région peut contenir. Il en résulte alors d’une compression et d’un étirement excessif des tissus au niveau de la blessure (peau, muscles, nerfs, vaisseaux sanguins) et d’un manque de drainage et d’approvisionnement à la blessure et en aval de celle-ci. Les déchets métaboliques s’accumuleront donc et les matériaux de réparation auront du mal à arriver sur place. Par exemple, une cheville trop enflée empêchera le sang de se rendre jusqu’aux orteils.
Il faut donc apprendre à contrôler l’inflammation et la faire jouer en notre faveur.
Pour éviter qu’elle devienne excessive et pour réduire la douleur, le froid est de mise dans les premières 72 heures suite à une blessure[1]. Après cette période, la glace perdra de son efficacité et peut même faire persister une blessure en empêchant un drainage efficace de la région en question. Il est donc temps de troquer la glace pour la chaleur ou pour l’alternance froid-chaud, s’il reste de l’inflammation résiduelle afin de maximiser votre réadaptation. La chaleur, quant à elle, crée une vasodilatation nécessaire après la phase aiguë pour réparer les tissus et redonner aux muscles leur élasticité. Le fait d’alterner la chaleur avec le froid engendre une ouverture et une fermeture rapide des vaisseaux de la région et crée ainsi un pompage des liquides, ce qui est efficace pour éliminer l’inflammation subsistante tout en permettant aux tissus de se réparer.
Le fameux PRICE « Protection Repos Ice Compression Élévation » a longtemps été un automatisme chez les premiers intervenants et ce, pour tous types de blessures musculo-squelettiques. Cette application demeure vraie, mais seulement pour des conditions graves comme les entorses sévères ou les fractures. Pour ce qui est des entorses d’intensité légère à modérée, rester actif avec des exercices de réadaptations, des traitements manuels et/ou avec un support supplémentaire comme une chevillère est la clé pour retrouver ses fonctions biomécaniques plus rapidement.[2][3][4]
[1]
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/3133668 …………….
[2]
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/20457737
[3]
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/20710025
[4]
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/27888788